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Horizon Santé Travail est né en 2014 d’une fusion entre trois services du nord-est parisien, dont les traditions décennales partagent une vision commune : répondre aux nouveaux défis de la santé au travail.

Horizon Santé Travail, fruit d’une fusion de trois services en 2014

Horizon Santé Travail est le fruit d’une fusion réalisée en 2014 entre trois services situés dans le nord-est parisien, dont les traditions décennales partagent une vision commune : répondre aux nouveaux défis de la santé au travail et accompagner les entreprises du mieux possible dans leur quotidien.

En réalité, nous pourrions remonter jusqu’en 1977. Les fusions et autres changements de raisons sociales successives depuis 50 ans ont fait sombré dans une mémoire des entités dont seuls les plus anciens d’entre nous se souviennent. Nous sommes fiers de notre histoire, nos collaborateurs les plus expérimentés en sont les témoins les plus précieux.

Aujourd’hui, ce sont 200 salariés pleinement investis et mobilisés envers nos 8 700 adhérents. Le suivi médical effectué par nos 60 médecins du travail dans nos 14 centres est une tâche titanesque et minutieusement réalisée auprès de 165 000 salariés.

La santé des travailleurs, une histoire millénaire

La compréhension d’une santé des travailleurs corrélée avec la performance au travail remonte depuis l’Egypte ancienne. Dès la construction des pyramides, les pharaons mandatent des médecins pour surveiller la santé des ouvriers sur les chantiers. Des papyrus ont été retrouvés datant de 2500 ans av. J-C.

L’intervention de la médecine est précoce, mais la prise de conscience est tardive. L’exemple du plomb est frappant. Le légendaire médecin Hippocrate (-460 av. J-C) est le premier a en décrire les symptômes et plusieurs médecins suspectent cette matière au fil des siècles. A titre d’exemple, la peinture au plomb ne sera interdite en France qu’en 1949.

Le savoir progresse difficilement jusqu’au 13e siècle, où des livres sont publiés par Arnaud de Villeneuve, « l’hygiène professionnelle » et « la maladie des métiers », ou encore « Des mineurs et Le mal des montagnes et autres maladies des mineurs » de Paracelse.

Au 17e siècle, la santé des ouvriers commence à devenir un sujet de préoccupation avec la multiplication des manufactures. Oubliez l’altruisme, il faut surtout garder assez de main d’œuvre pour la production. Le 18e siècle débute avec le livre fondateur « Essai sur les maladies des artisans » de Bernardino Ramazzini. Un classique que nous aurions sans doute lu à l’époque.

Tout s’accélère au 19e siècle, avec la révolution industrielle. La main d’œuvre est une ressource de plus en plus importante, avec des besoins qui explosent pour faire tourner les usines. Le travail des enfants est conséquent. Beaucoup commencent à travailler dès 5 ans. Leur situation commence à interpeller l’opinion publique. Les malades et les accidentés demandent réparation. L’amélioration des conditions de travail commence à se structurer.

Napoléon créé quelques postes de médecin du travail pour les mineurs au début du siècle. En 1840, le docteur Villermé publie un rapport sur « L’état physique des ouvriers du textile ». Et en 1874, l’inspection du travail est fondée. Les syndicats s’organisent et les premières lois aboutissent, avec la réparation forfaitaire des accidents du travail et le début du suivi de santé dans certains secteurs d’activité.

Finalement, c’est la loi du 11 octobre 1946 qui innove avec la médecine du travail, les employeurs doivent alors créer et financer eux-mêmes le suivi de santé de tous leurs salariés. Les missions de la médecine du travail prennent source dans cette longue expérience, avec un système unique en France, mais savent également s’adapter aux enjeux des évolutions sociales. Les Services de Prévention et de Santé au Travail se modernisent constamment au fil des réformes successives.

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