Le saviez-vous ? 3,4 % des accidents mortels de la route sont liés à une prise de médicaments.
Le rapport d’Epi-phare publié le 04 octobre 2020 sur la délivrance des médicaments remboursés sur ordonnance en pharmacie durant la période du confinement et du post confinement (soit du 16 mars au 13 septembre 2020) montre une augmentation de la consommation de certains médicaments : les anxiolytiques (+ 1.1 millions de traitements délivrés) et les hypnotiques ( +480 000 de traitements délivrés ).
Sur l’emballage de tous ces médicaments figure une mise en garde par pictogramme vis-à-vis de la conduite automobile :
- Les anxiolytiques de la famille des benzodiazépines sont classés de niveau 3 et ceux contenant de l’hydroxyzine sont de niveau 2,
- Les hypnotiques sont pratiquement tous classés de niveau 3.
Les risques possibles sur la conduite peuvent être les suivants :
- Baisse de la vigilance et de la concentration,
- Somnolence,
- Ralentissement des réflexes,
- Allongement du temps de réaction,
- Troubles visuels et auditifs,
- Troubles du comportement.
Face à cette constatation, il est utile de rappeler les bons réflexes à adopter pour allier la prise d’un médicament et la conduite sans risque.
- Vérifier la présence ou non d’un pictogramme avant toute prise :
Niveau 1 : lire la notice afin de connaitre les effets secondaires possibles et de repérer les signes d’alerte. Ce qui vous aidera à adapter en conséquence vos déplacements. Soyez vigilant.
Niveau 2 : Vérifier avec votre médecin traitant ou votre pharmacien votre aptitude à conduire ou à manipuler des machines/engins.
Niveau 3 : La conduite est interdite. Avant de reprendre le volant, faites le point avec votre professionnel de santé.
- Respectez votre prescription médicale : dosage, heure et conditions de prises,
- Précisez à votre médecin et/ou votre pharmacien votre mode de déplacement et votre activité professionnelle afin qu’ils vous proposent le médicament le plus approprié,
- Signalez les traitements en cours pour éviter toutes interactions,
- Alcool et drogues sont incompatibles avec la prise de médicaments.
Ces règles s’appliquent également lors de l’utilisation d’un vélo, d’une trotinette ou d’un deux roues
Même un médicament délivré sans ordonnance peut être « à risque » pour la conduite (ex : traitement contre la toux ou le rhume).
Santé et conduite :
prenez le temps d’en parler avant de prendre le volant