En terme de confort au travail, le siège occupe une jolie place. Pourtant, nous sommes nombreux à nous asseoir dessus sans lui prêter l’attention qu’il mérite.
Choisir un siège de bureau est une question qui revient régulièrement. Les modèles sont variés et le marché est saturé d’arguments marketing qu’il faut prendre avec du recul. Alors quelles sont les options à rechercher lors de l’achat ?
Il est aussi concevable d’avoir un bon siège, sans pour autant en exploiter toutes les possibilités. L’utilisateur doit en connaître les réglages et les ajuster à sa propre morphologie.
Nous vous proposons des premiers éléments de réponse par le biais de schémas pratiques. Votre médecin du travail et son équipe de spécialistes sauront également vous orienter pour vous aider à faire les meilleurs choix possibles.
Comment choisir un siège de bureau ?
Il est important de choisir un siège disposant de réglages suffisants pour s’adapter aux besoins du plus grand nombre et de permettre d’adopter une posture dite de « moindre inconfort ».
Au-delà des options recommandées, il s’agit d’inscrire le choix dans une démarche participative, si possible sous forme de groupes tests. Ce seront les salariés qui retiendront le ou les modèles qui semblent les plus adaptés, par exemple par le biais de questionnaires avec des notes par critères.
Comment régler son siège de travail ?
Avoir un bon siège est une première étape, et c’est encore mieux si l’on sait comment l’utiliser ! Pour limiter l’apparition des maux de dos ou des épaules, quelques petits repères sont à respecter.
Trois points de vigilance particuliers :
- La hauteur d’assise doit permettre un angle de 90° aussi bien entre les épaules et les avants-bras que les cuisses et les mollets (utiliser un repose pied si besoin). Attention, ne pas ajuster pas la hauteur du siège en fonction de l’écran !
- Si le dossier est réglable en hauteur, ajuster le soutien lombaire (l’arrondi en bas du dossier) afin qu’il épouse parfaitement la courbe du dos.
- Reposer les avant-bras sur les accoudoirs et sur le plan de travail : l’objectif est d’avoir un appui continu pour ne pas avoir les coudes dans le vide. Si les accoudoirs constituent une gêne à l’installation, penser à les abaisser ou les retirer afin de reposer environ la moitié des avant-bras sur le plan de travail.