Seconde cause de mortalité au travail après les accidents de circulation, la chute de hauteur est caractérisée par un taux de gravité élevé : 10% des accidents de travail relèvent de chutes. Priorité du Plan Santé Travail de l’Etat 2014-2017, une chute de hauteur est comptée toutes les 5 minutes en France.
Dans quelles situations ?
Les toitures, les charpentes, les échafaudages ou les passerelles ne sont pas les seuls responsables : les hauteurs plus basses et a priori sans danger (escaliers, escabeaux, et échelles) sont en réalité bien plus pernicieuses qu’elles en ont l’air et participent fortement aux accidents.
Selon le décret N°2004-924 du 1er septembre 2004 : «il n’y a plus de limite de hauteur, un salarié se doit de travailler en sécurité à partir du moment où celui-ci s’élève ».
Comment prévenir le risque de chute de hauteur ?
Dans la logique d’approche des principes généraux de prévention, la démarche d’évaluation du risque est la suivante :
Eviter le risque | Prévention collective | Prévention individuelle | ||||
Privilégier le travail au sol, à réfléchir des la conception des lieux et des situations de travail pour modifier facilement les équipements ou la situation de travail |
| Permanente: Garde-corps, passerelles, plate-forme, escaliers | Temporaire: Echafaudage, tour d’accès, filets en sous face, appareils de levage | Harnais, point d’ancrage, restriction d’accès. Formation et information des salariés | ||
Permanente: Garde-corps, passerelles, plate-forme, escaliers | Temporaire: Echafaudage, tour d’accès, filets en sous face, appareils de levage |