Le bruit est une problématique qui touche à la fois l’industrie et le tertiaire. Au-delà des risques de surdité ou de fatigue auditive, un environnement sonore inadapté peut engendrer une fatigue générale, de la déconcentration, du stress ou encore des risques d’accidents du travail.

Niveaux de risques

La nocivité du bruit est fonction de :

  • L’intensité du bruit,
  • De la durée d’exposition,
  • De ses fréquences : les sons aigus sont plus dangereux pour l’ouïe,
  • Des chocs acoustiques ou pics sonores / bruits forts inattendus.

Au-delà d’une certaine limite, les sons peuvent devenir gênants, voire dangereux pour l’ouïe en détruisant les cellules ciliées de l’oreille interne. Le risque est alors estimé à 80dB(A) sur une journée de travail de 8 heures. Le bruit devient dangereux à partir de 85 dB(A).

Réglementation et exigences

Le décret 2006-892 a fixé les seuils d’exposition selon 2 paramètres:

  • l’exposition moyenne sur 8h de travail,
  • le niveau de bruit pulsionnel maximal, dit “niveau de crête”.

Des actions de préventions sont activées dès que ces seuils sont dépassés.

Privilégier les actions collectives

  1. Évaluer le risque
  2. Traiter le bruit à la source
  3. Limiter la propagation du bruit :
    Modifications de l’agencement du lieu de travail, traitement acoustique des locaux, amortissement des vibrations, écrans acoustiques, casques téléphoniques avec limiteur de volume, bureaux d’isolement…
  4. Informer les salariés concernés
  5. Signaler les zones à risques

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Par le biais du médecin du travail, nos adhérents peuvent bénéficier de l’accompagnement de spécialistes pour prévenir les nuisances sonores.