LE BURN-OUT OU « SYNDROME D’ÉPUISEMENT PROFESSIONNEL »

Il ne sera pas inscrit au tableau des maladies professionnelles. Ainsi en a décidé le gouvernement en juillet 2015, « parce que certaines fois, c’est dû au travail, certaines fois il y a des causes personnelles » pour reprendre les propos de Monsieur Rebsamen, ancien Ministre du Travail.

La possibilité d’indemnisation passera par le CRRMP (Comité Régional de Reconnaissance de Maladie Professionnelle). La condition requise sera que le malade soit atteint d’une incapacité de travail de 25 % au moins. La CRRMP devra se prononcer après enquête sur le fait que la maladie est « essentiellement et directement causée par le travail habituel de la victime ».

Extrait du « guide d’aide à la prévention » : le syndrome d’épuisement professionnel ou burn-out. Mieux comprendre pour mieux agir.

1 – Comment agir sur les facteurs de risques psycho-sociaux

  • Informer et former les travailleurs sur le burn-out.
  • Garantir un soutien social solide.
  • Donner des marges de manœuvre.
  • Assurer une juste reconnaissance du travail.
  • Discuter des critères de qualités du travail.

2 – Comment prévenir le burn-out en le dépistant

  • Signaux collectifs :
    • Indicateurs liés au fonctionnement de l’entreprise : absentéisme, turn-over…
    • Indicateurs liés à la santé et à la sécurité des travailleurs : accidents du travail…
  • Signaux individuels : comportement inhabituel, insomnies, sentiments d’incompétence…

Le médecin du travail joue un rôle important d’écoute et de conseil.

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